Les fondamentaux du pilotage
Epreuves en vol pour la classe 1 (paramoteurs)
Le paramoteur doit être évalué selon les critères suivants à la masse maximum
Comportement au gonflage
Caractéristique de l’élévation (douceur, progressivité, régularité).
Comportement au décollage
Technique de décollage spéciale requise; dans l’affirmative, la préciser dans le manuel d’utilisation.
Exploitabilité en vitesse en vol droit
- Vitesse bras haut.
- Vitesse accélérée (le cas échéant, trim et/ou accélérateur)
- Vitesse de décrochage, ou sinon vitesse minimale
Comportement lors d’une mise en virage engagé
- Tendance au retour en vol droit (spontanéité)
- Nature des oscillations (amortissement)
- Commandes de pilotage alternatives (les identifier et préciser leurs positions.
Comportement lors de l’atterrissage
- Comportement particulier.
- Technique d’atterrissage spéciale requise ; dans l’affirmative, la préciser dans le manuel d’utilisation
Commandes de pilotage alternatives
Les identifier et préciser dans le manuel d’utilisation leurs positions et les précautions à respecter en virage et à l’atterrissage.
Le paramoteur doit démontrer une stabilité en tangage lors d’une action aux commandes en vol accéléré
Le paramoteur doit démontrer une stabilité en tangage en sortie de vol accéléré
Pendant ces essais, les commandes de vol doivent rester manoeuvrables pour permettre le contrôle de la voile
Un ULM est un aéronef ultra-léger muni d'un moteur dont la licence de pilotage et les conditions de navigabilité spécifiques sont simplifiées par rapport à la licence de pilote privé et la certification d'un avion.
- Maxi 2 places. Il peut emporter un seul passager en plus du pilote.
- Masse maximale au décollage (appareil, passagers, carburant, bagages) de 300 Kg pour un monoplace ou 450 Kg pour un biplace. Un dépassement de 5 % est autorisé pour l’emport de certains équipements précisés par la réglementation (parachute de secours, flotteurs).
- La vitesse de décrochage ou la vitesse constante minimale de vol en configuration d’atterrissage (VS0) ne dépasse pas 35 noeuds (65 km/h) en vitesse conventionnelle (Vc).
Découvrir le manuel du pilote d'ULM
Que ce soit pour le brevet de base (BB) ou pour la licence de pilote privée (PPL), les demarches sont les mêmes. Pour plus d'informations sur les brevets et licences rendez-vous ici pour le BB et ici pour le PPL.
La démarche type se caractérise par les étapes suivantes : première visite au club et éventuellement un baptême ou un vol d'initiation, l'inscription au club, les premières leçons en vol, les cours théoriques et les examens.
Les ULM sont construits en faisant appel à différents types de technologies
Les plus simples : structure en tubes d’aluminium à haute résistance, et recouverts d’une ‘peau’ en toile souvent renforcée de fibres de verre.
Les plus sophistiqués : composites, carbone, … assurant de meilleures performances, mais sont d’un coût plus important.
Les moteurs utilisés : 2 temps de 80 cm3 à 600 cm3, soit des moteurs 4 temps de 100 à 2200 cm3.
Il y a deux types d'examens: le théorique et le pratique
L'examen théorique est un QCM d'un certain nombre de questions qu'il faut passer avant l'examen pratique. Il n'est valable qu'un certain temps.
Une fois le théorique en poche, il faut passer l'examen pratique en vol avec un examinateur. Il s'agit d'un vol pendant lequel vous devrez démontrer tout ce que vous savez faire en toute sécurité. Voir le détail des examens